Moyens de lutte

Ils sont différents selon le type de lieu infesté ce qui entraîne des difficultés.

Lors de l’information des pouvoirs publics français et européens par l’AFEDA aucune action n’a été entreprise ! Nos lettres sont restées sans réponse de 1982 à 2001, voire notre déplacement au ministère de l’écologie qui a refusé d’informer le ministère de la santé qui, paraît-il était le seul responsable !

En 2016 et depuis quelques années,  France et Europe sont envahies !

 

L’information de la population est importante elle doit être réalisée à l’échelon national et local car s’il est facile de se débarrasser de l’ambroisie lorsque elle est en petit nombre, cela devient complexe dans les régions très infestées. Il a été établi au Canada, par G. Vincent, que des graines pouvaient rester dormantes une quarantaine d’années !

Cette information nécessite une participation des collectivités territoriales, envahies ou non :

destruction ou/et surveillance de leur territoire (information du public propriétaire de terrains infestés) mais aussi relevés botaniques, comptes polliniques, fluxage au sol de certains modèles de terrain (comptes polliniques du sol). Le contrôle annuel d’onéreux moyens de lutte par ces collectivités est primordial pour en changer ou/et les améliorer en cas d’échec ! Depuis peu un référent ambroisie a été mis en place dans chaque commune : ce peut être un fonctionnaire ou/et un élu : c’est à lui qu’il convient de s’adresser, lorsqu’il a été réellement désigné. Le respect des arrêtés municipaux ou préfectoraux est sous la dépendance théorique de la justice.

 

Une information de la population a été réalisée par l’AFEDA (dont ce n’est pas l’objectif puisqu’elle est une association de recherches) le 24 juin 2012 lors de la première journée internationale de l’Ambroisie (« Ambrosia day ») au Château de Saint-Priest (69) sous le mandat de la maire de cette année là qui avait accueilli les invités.

 

 

En résumé, l’ambroisie pousse si la terre est dénudée : chantiers, bords de route, jachères, certaines cultures.

 

Malheureusement certains moyens ne sont pas toujours assez efficaces : les « schrubs » par exemple, mais c’est mieux que rien !

 

 

 

L’eau chaude est intéressante à utiliser dans certaines circonstances comme le montre l’étude expérimentale effectuée en 2000,

illustrée par le cliché ci-dessous.

Des plants d’Ambroisie, transplantés un mois plus tôt, ont été détruits totalement le 23 juin ou le 19 juillet 2 000 alors qu’ils mesuraient 40 ou 60 cm, par une aspersion d’eau à 85°, à la pression du réseau, pour un temps d’aspersion au moins égal à 20 secondes. Le temps d’aspersion pourrait vraisemblablement diminuer si l’eau chaude utilisée avoisinait les 100°C.

 

 

Puisqu’il est bien connu qu’une plante affaiblie (par la transplantation, par exemple) est plus vulnérable, une nouvelle étude sur des plants, cette fois, non transplantés a été réalisée durant l’été 2001 et a donné les mêmes résultats.

Référence : Déchamp C., Méon H. Ambrosia, Ambroisie, polluants biologiques. 2003, Lyon, p. 226-228.

 

 

Actuellement les agriculteurs

savent comment gérer cette situation. Lors de l’arrivée dans notre région de ce nouveau fléau, ils étaient désemparés...

 mais le font ils toujours ?

Par exemple, en 2015, les comptes polliniques ont beaucoup augmenté en raison certes de la canicule mais aussi de l’absence de lutte pour certains d’entre eux,

car le coût de cette destruction est onéreux quoique la législation actuelle l’exige.

 

Les sols dénudés représentés lors de la sortie de terre des Ambrosia sont :

certains lieux de culture maraîchère, les maïs, les sojas, les sorghos, les tournesols.

 C’est à cette époque qu’il convient de les détruire

 

 

Plus tard, après la moisson, ce sont les champs de céréales qui sont souvent les plus envahis. Les Ambrosia prêtes à émerger le font quand la moisson leur a laissé voir le soleil ! Certains champs de tournesols le sont aussi quoique la situation se soit améliorée depuis peu.

Les règles concernant le traitement de l’invasion des champs de céréales sont connues des agriculteurs

 

 

Les médias devraient, doivent aussi jouer leur rôle d’informateur, certains répondent aimablement aux informations transmises, d’autres jamais !

 

 

Champ de céréales après la moisson, le 1er Août 2015 : rue Lamartine, Saint-Priest (69)

 

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