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La prise en compte de la nocivité pour la Santé de l’Ambroisie à feuilles d’armoises a débuté en 1994 par un arrêté municipal, le 1er arrêté ayant été émis dans la ville où j’habite : Saint-Priest (Rhône). Cet arrêté imposait la destruction de l’ambroisie avant sa floraison.
De nombreux maires, essentiellement dans le Rhône et le Nord-Isère, ont alors émis leur propre arrêté municipal sur le modèle du 1er.
Puis sont venus les arrêtés préfectoraux, le premier ayant été promu étant celui du département de l’Isère, l’AFEDA a participé à son élaboration, puis est venu celui du Rhône.
D’autres arrêtés préfectoraux ont vu le jour essentiellement en Rhône-Alpes, celui du département de l’Ain a été publié en 2013, dans Ambroise 28 pages 22 et 23. (voir Revues internationales). En 2015, d’après La lettre de l’Observatoire des Ambroisies n° 33, 23 départements disposaient d’un tel arrêté
Néanmoins certains département refusent de légiférer car en pratique ces arrêtés sont difficilement applicables vu les difficultés de lutte posées par cette plante.
Un avis du Conseil Supérieur d‘Hygiène Public du 18 décembre 2001 avait été publié en 2003 :
Référence: C. Déchamp, H. Méon. Ambrosia, Ambroisie, polluants biologiques. Ed. ARPPAM, 2003, page 277 à 279.
Actuellement des saisines pour la réalisation d’analyses de risques relatives à l’Ambroisie trifide et à l‘Ambroisie à épis grêles ont été effectuées pour l’élaboration de recommandations de gestion par les ministères :
-des affaires sociales et de la santé,
-de l’environnement, de l’énergie et de la mer,
-de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt,
mais contrairement à leur demande le dossier n'a été étudié qu’au 1er trimestre 2017.
Saisine Ambroisie trifide Saisine Ambroisie à épis lisses « 1er arrêté municipal mondial d’interdiction de l’ambroisie »
Rappelons le dernier débat de l’Assemblée Nationale explicité dans le Flah-info n°26
« Conscient des effets sanitaires qu'engendre la prolifération de l'ambroisie ainsi que des coûts de santé associés, le ministère chargé de la santé a inscrit la lutte contre cette plante au pollen hautement allergisant parmi les objectifs des trois Plans nationaux Santé Environnement qui se sont succédés depuis 2004………….. »